Au début du XXe siècle, Acapulco reste encore un des trésors les mieux gardés du Pacifique .
Loin d'etre une destination touristique à la mode, Acapulco est decrite comme une terre enchanteresse , avec ses plages de sable blanc, sa végétation luxuriante et ses villas qui surplombent la baie.
C'est à l'aube des année 50 que la ville commencera son apogée avec l'ouverture d'établissements incontournables ou le tout hollywood se pressera .
Il y a par exemple l' hôtel El Mirador et son bar La Perla sur la falaise de La Quebrada, géré par le « roi du swing » Teddy Stauffer. Grâce à son carnet d'adresse long comme le bras, ce musicien chassé de l'Allemagne nazie et arrivé par hasard à Acapulco avec Errol Flynn, fait venir le Tout-Hollywood sur son perchoir. Elizabeth Taylor, Frank Sinatra et Sammy Davis Jr, entre autres, y trouveront une paix royale.
Il y a aussi l'hôtel Casablanca, connu pour ses soirées endiablées et ses improbables courses de tortues dans la piscine. Orson Welles y tournera d'ailleurs La Dame de Shanghaï avec Rita Hayworth en 1947. Des années 40 jusqu'aux années 80, quinconque ayant un brin de panache fait forcément escale à Aca- pulco.
Ici, on vit librement ses amours et ses excès grâce à un entre-soi jalousement cultivé — brillamment do- cumenté par le photographe Slim Aarons. Les romantiques y viennent en lune de miel pour faire comme Jackie et John F. Kennedy, tandis que les fêtards dansent jusqu'au bout de la nuit dans des discothèques devenues mythiques..
( source Vanity fair)